ferri canta de andré

le pêcheur | gueule de rose | la romance de marinelle

le pêcheur
(fabrizio de andrè - giampiero reverberi - nicola piovani - roberto ferri)

à l’ombre du dernier soleil
un vieux pêcheur trouva l’sommeil
‘y avait un sillon sur son visage
une sorte de sourire de l’âge
vint à la plage un assassin
deux yeux grands des yeux de gamin
des yeux de peur et de blessures
c’étaient les miroirs d’une aventure

il dit au vieillard donne-moi du pain
j’ai peu d’temps et j’ai trop faim
puis il demanda au vieillard du vin
j’ai soif et je suis un assassin
le vieillard les yeux entrouvrit au jour
il ne regarda pas même autour
versa le vin brisa le pain
pour celui qui avait trop soif et faim

ce fut la chaleur d’un seul moment
et encore en route vers le vent
encore le soleil devant ses yeux
et dans le dos un pêcheur vieux
et loin derrière dort le vieux pêcheur
quand la mémoire n’est que douleur
regret déjà d’un avril d’un jour
joué à l’ombre d’une grise cour

vinrent en selle deux gendarmes
ils arrivèrent en selle et en armes
et demandèrent si le vieillard
avait vu un assassin là par hasard
mais à l’ombre du dernier soleil
un vieux pêcheur trouva l’ sommeil
‘y avait un sillon sur son visage
une sorte de sourire de l’âge
‘y avait un sillon sur son visage
une sorte de sourire de l’âge

traduzione di roberto ferri
collaborazione e supervisione di rosemarie lagana

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